Leçon 1 : Prise en main de Matlab
Interface de Matlab
Voilà l'interface typique que l'on obtient sous Windows XP avec Matlab 7 :
Décrivons les différentes zones :
- Barre d'outils : peu souvent utilisée et intuitive de toute manière
- Current Directory : liste tous les fichiers présents dans le répertoire courant (qui est par défaut $MATLAB_DIR$\work). C'est là où il faut mettre tous les fichiers M que l'on voudra utiliser : ici il n'y a qu'un fichier, qui se trouve être un fichier M nommé
énigme
. - Workspace (visible dans la même zone en cliquant sur l'onglet) : liste toutes les variables définies, leurs valeurs et leur type. Utile lors de débuggage.
- Command history : no comment
- Command window : Sorte de console où apparaissent les résultats des fichiers M, où doivent être tapées les commandes en mode interactif …
Premiers pas
- Rendons-nous dans la fenêtre principale pour taper :
x=1+2;
A priori, rien ne s'est passé, rien n'est affiché. Mais en regardant l'onglet Workspace, on se rend compte qu'une nouvelle variable (ici x
) est créée. Pour afficher le contenu d'une variable dans la command window, il suffit de taper le nom de la variable sans point-virgule final :
x
Si on avait voulu simplement afficher le résultat d'une opération sans créer de variable, il suffit de taper l'expression à calculer sans point-virgule :
18.02-29.01
Dans ce cas où aucune variable n'est spécifiée, le résultat du calcul est par défaut enregistré dans une variable nommée ans
.
- Les priorités des opérateurs sont classiques :
19.84E2/2^6
renverra le résultat de (19.84*(10^2)) / (2^6).
- Les nombres complexes peuvent se noter soit avec la notation
i
ouj
:
(1+i)*(1-j)
Cependant, attention : une fois que la variable i
est utilisée (dans les boucles par exemples), elle ne peut plus être ensuite utilisée pour son sens i^2=-1. Il est donc préconisé de se définir des règles du genre : je m'interdis le nom j
pour les variables (que j'utiliserai pour les complexes), mais je pourrai utiliser la lettre i
dans les boucles, …
- Enfin, les fonctions trigonométriques s'utilisent sans problème (à noter la variable
pi
prédéfinie) :
sin(pi/2)
Exercices
On va commencer en douceur pour éviter les clacages :
- Calculer le cosinus de Pi/3
- Enregistrer dans une variable nommée
z
la valeur de cos²+sin² en Pi/5, puis vérifier la valeur dez
en l'affichant - Si tout s'est bien passé, on peut faire des choses plus rigolotes : Leçon 2 : Manipuler les vecteurs